Habitat inclusif de Pontivy
L'association a le projet d'intervenir dans le cadre d'un habitat regroupé à partir du mois d'avril 2019. Le bâtiment en rénovation se situe au 2 rue Jeanne d'Arc à Pontivy.
Il sera constitué de 5 logements d'une surface d'environ 38 m2. Sur le même site, des locaux seront réservés au service d'aide à domicile de l'association, permettant une intervention de proximité directe.
Un habitat groupé au cœur de Pontivy
Le bâtiment se situe à proximité d’une rue commerçante, proche de toutes commoditées (Rue Nationale) et en face d'un parc.
Cet habitat est composé de cinq logements adaptés, pour accueillir des personnes handicapées et/ou âgées ainsi qu’un sixième logement qui sera loué par l'association. Cet endroit pourra également servir de pièce commune aux locataires.
Chaque personne sera locataire d'un appartement de 38 m2, comprenant :
- Une chambre,
- une cuisine à l'américaine,
- un salon-salle à manger,
- une salle d'eau et wc.
Une vie de locataire et non de résident
De nombreuses expériences d’habitats regroupés sont conçues comme une solution transitoire vers une vie autonome. Le séjour y est souvent limité dans le temps (plusieurs mois à une plusieurs années). Les appartements peuvent être également des lieux d’évaluation utilisés sur un temps limité, de une à plusieurs semaines.
Nous ne sommes pas ici dans ces situations. L’idée n’est pas la mise en place d’une solution temporaire. C’est un logement qui, par définition, est durable et pour lequel aucune contrainte de durée n’est imposée à la personne.
Dans le cadre du projet d'habitat regroupé de Pontivy, vous êtes donc locataire et non pas résident. Cela implique :
- Une place symbolique et réelle: votre place n’est pas liée à une institution. Le chez-soi prend tout son sens.
- Vous n'êtes pas habitant d’une résidence, vous êtes locataire d’un appartement
- Vous êtes responsable de l’entretien du logement, du paiement du loyer, du rapport avec les voisins,...
L'intervention du service d'aide à la personne AZELYTE
L’une des idées centrales de l'habitat regroupé est de pouvoir mutualiser l’intervention à domicile, notamment sur une veille de nuit ou sur des activités communes. La mutualisation permet :
- Que l’aide à domicile soit présente sur un temps plus important (par exemple 3 à 4h par jour si la mutualisation porte sur 1h par jour). En fonction des besoins, sa présence pourra être étalée sur une journée. C’est donc un service en plus pour un coût égal.
- La mise en place d’activités collectives à votre demande, ce qui n’est pas possible dans le cadre d’interventions ponctuelles sur un temps réduit.
- D’éviter les changements trop fréquents d’aide à domicile, en ciblant les professionnels susceptibles d’intervenir. Pour beaucoup d'entre-vous, ces changements sont souvent perçus négativement.
- Une meilleure connaissance de vos besoins.
- Un renforcement de l’investissement des aides à domicile : celles-ci souffrent, d’une part des trop courtes interventions qu’elles sont amenées à enchaîner, et de l’isolement dans lequel elles estiment se trouver.
Ce principe de mutualisation, et donc l’intervention de l’aide à domicile destinée au collectif, n’empêche en rien une intervention en individuel. Il est complémentaire et permet un meilleur équilibre de l'intervention.
Du projet à la réalité
Au-delà du projet, sur ce début d'année 2019,il nous faut désormais aborder plusieurs points très concrets :
- Le financement de la prestation de compensation du handicap (PCH) et la gestion des intervenants : Montant de l'allocation attribuée par la Maison Départementale de l'Autonomie (MDA).
- Les besoins en aides-humaines (préparation d’un pré-planning afin de commencer à évaluer les besoins). A partir de l'emploi du temps d'une journée type proposé par vous et vos familles, l'échange a pour but de définir l'encadrement idéal aux différents moments de vie. Le souhait est de pouvoir bénéficier au moins deux professionnels pour les accompagnements de vie quotidienne.
- La gestion de l’hébergement.
- L'organisation de la vie quotidienne seul ou à cinq.
- Les éventuels retours au domicile de la famille.
- Le personnel : Notre souhait est de recruter majoritairement du personnel qualifié type DEAES (ancien diplôme AMP) ou aide-soignante, voire en accompagnement des auxiliaires de vie avec une régularité d'intervention de ce personnel.
- La gestion des nuits.
- Les transports : L’utilisation du réseau de transport adapté est avancée.
Chaque jour, le projet devient plus concret. L'ouverture est prévue pour le mois d'avril 2019. Les premières visites débuteront fin mars 2019.